Voici l'histoire de la Maison SAINT HUGUES...

 

ci contre Soeur Marie-Françoise lors d'une causerie devant la maison St Hugues

 

 

C'est pendant l'été 1988 que j'ai commencé d'insister auprès de l'évêque de Valence, Didier-Léon Marchand pour que nous envisagions ensemble l'avenir de Léoncel en ce qui concernait le ministère de la Pastorale du Tourisme que j'avais inaugurée de fait, avant qu'on en parle dans ce diocèse
J'avais contacté diverses communautés: les Foyers de Charité, par Monique Mazzolini à tout hasard, Marie-Noëlle qui à l'accueil, prenait nos icônes en dépôt, d'autres afin qu'elles étudient une éventuelle installation. Je n'ai pas le souvenir d'une démarche officielle de ma part. La réponse avait été négative: trop près d'une part , ...et des fondations lointaines en cours... etc...
 J'ai interrogé aussi la communauté amie de Nazareth.
La Mère Prieure d'une communauté dominicaine, qui avait été aux Tourelles - Soeur Louise Marie est venue: elle fût très pessimiste sur les conditions d'habitations et les ressources financières. Nous nous sommes séparée sur un constat très négatif. J'en oublie d'autres certainement car j'ai eu très vite le souci d'assurer l'avenir: sans résultats. 
Quelques laïcs intéressés se sont profilés aussi mais ils ne présentaient pas les conditions sérieuses requises pour une pareille continuité.

Je me tournais donc vers le diocèse de Valence ,ayant appris que Monsieur Baude, propriétaire de l'extrême aile droite des vieux bâtiments du cloître ,était disposé à vendre. La Commune était propriétaire de tout le reste y compris de l'église abbatiale alors paroissiale.
Sur cette extrémité d'aile seuls les toits avaient été refaits; il n'y avait ni portes ni escalier montant au deuxième niveau qui n'existait pas !! C'est dire la précarité de ces vieux murs. ...Mais ils appartenaient à l'ancienne abbaye et c'était le seul lieu où le diocèse pouvait prendre pied comme je le souhaitais.

J'en ai parlé à Mgr. Marchand qui en parla au P. Combe-Laboissière. alors en charge des finances du diocèse. 
On me pressa d'en savoir plus et d'interroger le propriétaire. 
Celui-ci reçut favorablement mes ouvertures. Avec une restriction sur le prix :il devait pouvoir construire la maison de sa retraite prochaine avec l'argent de la vente de sa ruine qu'il peinait à restaurer dans les délais. Ce fût long et âpre... je m'y employais à chaque occasion et finalement un accord se fit sur la somme jugée exorbitante de 450. 000 F.
Dès lors en 1889 donc l'acte fût signé chez Maître Bady . Le Père Combe- Laboissière fût déçu qu'elle n'obtint pas quelque rabais étant la première présidente des Amis de Léoncel à ma demande...il y avait d'autres notaires possibles....

 

Début des travaux



Avec Jean Collombet je choisis ensuite les diverses entreprises pour les importants travaux de restauration qui commença aussitôt. Chacun fit ses devis. Je les ai. Ils furent exécutés en général tels quels. Je ne m'y attarde pas.

Tout le gros oeuvre était achevé en 1990 sauf les auvents que j'ai fait faire par la suite et la mise en état des terrains devant et derrière .C'était une coquille vide quand le Père Combe- Laboissière me déclara un jour que le diocèse n'irait pas plus loin dans le financement, que je devais achever. Or la bâtisse était inutilisable non restaurée... J'avais versé déjà sans demander de reçu environ 300.000 F. La confiance était totale de part et d'autre. J'ai toutes les factures réglées par le diocèses et les talons de CCP de mes versements...

 

état des travaux au 3-01-89



C'est alors qu'encouragée par nos amis j'acceptais de terminer cette maison Saint Hugues à laquelle je, donnais son nom et faisais faire une plaque sur l'entrée au nom du diocèse de la Communion et des Amis de Léoncel. 
Aucun document ne fût rédigé pour régler l'usage de chacun. Le Père me dit que c'était à fonds perdus pour l'achat et les travaux de gros oeuvre.
Pour les équipements entièrement à nos frais nous avons dépensé environ 710.000 F.. Et le
diocèse 630 000 F....
J'ai tous les documents pour établir ces chiffres: acte d'achat, factures des entreprises, factures des équipements payés par moi.
 

La confiance mutuelle a régi la situation: le diocèse est propriétaire, la Communion (la COSME : Communion Sainte Marie de L'Église est la petite association à orientation spirituelle fondée dès son arrivée par la Soeur ) gère la maison à ses frais. C'est ainsi que l'électricité, le gaz , le téléphone, l'eau, les assurances sont au nom de la Communion Sainte Marie de l'Église dont j'ai la signature.
 Cela fût connu du diocèse, Mgr. Marchand, le P. Combe- Laboissière, le Père Daniel Blanc, d'autres y vinrent souvent, toujours admiratifs des équipements, du dortoir, de la salle Saint Hugues entre autres. 
Il s'y fit de nombreuses réunions avec eux. 
Un modus vivendi très satisfaisant s'est établi et a duré jusqu'en fin 1996. Seul Mr.Collombet me pressa un jour, peu avant sa mort, de faire mettre les choses par écrit. Je n'y ai pas apporté assez d'attention ,désireuse de la présence du diocèse à Léoncel et le temps passant sans problème...

 

 

1996 Le commencement des problèmes...

Le problème survint avec la venue du "Frère Pierre", en 1996. 

Mgr. Marchand me téléphona en septembre je crois...
-"Êtes-vous chez vous demain?" 
Je répondis -"Oui, pourquoi?"
-"Je viens avec un bénédictin..."
-"Comment s'appelle-t-il ?"
-"Je ne sais pas au juste..."
-"De quelle abbaye vient-il ?"
-"Nous verrons ça demain"...

J'en parle à mon entourage proche. Notre joie était en suspens du fait de ces inconnues. 

Le Frère Pierre vint donc le lendemain avec notre évêque d'alors. 
Je ne me souviens plus s'il était en habit monastique,...plutôt en civil. Un proche l'accompagnait aussi je crois...
Ce ne fût pas très long. 
Je me souviens qu'il ne s'intéressa pas à notre Communion, ni à notre travail de restauration, pas plus qu'à mon initiative hardie seule en 1974....
Mais il me demanda si nous avions une photocopieuse... un Fax... un ordinateur etc ...
Nous n'avions encore rien de tout cela.
 
La question de son logement se posa par contre de suite.
Je montrais la seule possibilité: le rez-de-chaussée de la Maison saint Hugues, chambre possible avec les toilettes et le lavabo attenant en penderie....
 Cela tomba dans le silence. ...
Ils partirent. 

Une dizaine de jours après, Mgr.Marchand me téléphona:
-" Le Frère Pierre arrive tel jour..." 
Il n'y avait rien de prêt...
 je le disais quand Mgr.Marchand reprit:
-"C'est tout arrangé avec le Père Barraché" alors curé voisin de Saint Jean en Royans .
Ce dernier en effet, sans nous en parler avait tout arrangé avec le maire de Léoncel, Mr.Raymond Vassal. Celui-ci devait lui donner un gîte communal gratuit, le Père lui donnait un curé pour la messe du dimanche !!!! ...Ce qui fût !... Et reste encore!... avec des arrangements depuis.... 
Le Frère s'est approprié son gîte, quelques familles se sont approprié leur curé! ...Et c'est toujours ainsi....
 
Une situation malsaine allait s'en suivre. 
En effet, Mr.Marchand nous avait caché les conditions du départ du Frère de son abbaye...
Très vite il s'affirma comme :"Le patron ici c'est moi! "

Nous l'avons, Xavier de Muyser, Gérard Séel et moi, gardé à notre table, gratuitement pendant plus d'un an et demi....
Peu à peu nous découvrions qu'il se faisait sa clientèle à nos dépens... contre nous !
Un certain nombre de paroissiens, "d'amis", de visiteurs, les Amis de Léoncel...etc...ne se rendaient pas compte que le Frère Pierre, aimable avec tout le monde... et parfois plus...cherchait peu à peu à s'installer comme le coucou dans le nid que nous avions préparé depuis 1974. 
Tous les moyens lui furent bon pour arriver à ses fins.

Il mit Mgr. Marchand dans son jeu;le vicaire général Daniel Blanc, l'économe diocésain, Mr Michel, le bureau des "Amis de Léoncel" sauf deux ...et moi-même bien sûr !. Je les avais fondés, longuement travaillé ave eux;
il m'en fit exclure pour faute grave !!! malgré le président le Dr André, qui laissa faire lâchement.
 
Il avait commencé dès le début un harcèlement qui ne cessera plus.
Je ne peux qu'en signaler quelques épisodes parmis d'autres. 
Je n'en ai pas mesuré sur le moment le début d'une perversité calculée visant à nous " éliminer " Xavier et moi-même...

 

L' oeuvre du "coucou"

Pas à pas.... Le "Frère" commença donc à s'approprier "L'Abbaye de Léoncel", lieu-dit commode pour couvrir la frustration du personnage. 
Nous avons appris par la suite qu'ayant intrigué dans son Abbaye de Saint- Benoît- sur- Loire pour s'en faire sans doute élire "abbé", semant la division parmis ses frères , il en avait été exclu ou s'en était exclu de lui-même. 
Ma correspondance avec le Père Ricau alors abbé et d'autres sources m'autorisent à penser qu'on considérait qu'il n'avait pas entre autres choses la vocation monastique. La discrétion et le corporatisme religieux ne me permettent pas d'en écrire plus. Mais tout a concouru par la suite à me confirmer ses dires. 

En novembre 1997, Mgr. Marchand vint célébrer une grand-messe solennelle à l'église, avec une assistance nombreuse dont les Amis de Léoncel. Peu avant c'est à la mairie qu'avait eu lieu une autre "cérémonie"....
 
Donc pendant la messe solennelle de novembre 1997, lors de l'homélie, l'évêque commença par me remercier, me féliciter etc ... du travail fait à Léoncel pour le sortir ce lieu de la ruine où allait irrémédiablement l'abbatiale, Il me couvrit de fleurs, m'embrassa devant tout le monde. Puis il enchaîna pour présenter le Frère Pierre comme mon successeur nommé à Léoncel. Rien de sa vie antérieure, de sa situation canonique floue.. Elle l'est encore à ma connaissance.... Je devais rester à Léoncel, priant pour ... qui au juste ??? Cela n'était pas formulé. Le diocèse continuerait de me rembourser la location que je payais à la mairie jusqu'à ce jour....


Une situation en porte à faux commença. Tous les équipements mobiliers, liturgiques de l'église nous appartenaient, les documents de visite, et jusqu'au tabernacle et vases sacrés;.chauffages, sonorisation. 
Dès lors le Frère Pierre réinstalla à sa façon, brouillant en éparpillant les pièces du beau mobilier dessiné par moi-même, exécuté à nos frais par notre ami Kreckelberg, d'Oriol.
 
L'intérieur de l'église cessa d'attirer ceux qui y venaient dans la paix, le silence, l'amitié, la prière partagée et elle perdit son âme aux dires de beaucoup. 
Le Frère , par la suite, encombrera l'église d'un grand meuble de maison de tourisme, de documents, d'"oeuvres d'art" achetées ou donnés par ses amis, ou aux frais de la paroisse ...ou des amis de Léoncel .
Cet encombrement nuit à la pureté dénudée de l'abbatiale.

Un matin le Frère après sa messe m'a pris violemment par les épaules pour m'interdire l'accès à la sacristie. 
J'avais aménagé un étroit espace en sacristie, à grands frais, l'équipant de tout ce qu'appelaient les belles liturgies de plus en plus fréquentes. Heureusement , grâce à l'arrivée inopinée de Gérard Séel les choses en restèrent là . Je suis allée chez un docteur, puis à la gendarmerie où je déclarais la violence dont je venais d'être victime. Plus tard pour apaiser les choses, je la retirerais.

Je passe sur les violences verbales perfides, le refus de la  Sainte Communion une nuit de Noël,... que je n'obtins qu'en insistant ...et cela en public !!

 Que dire de la pose d'une serrure nouvelle à l'église, nous en interdisant le libre accès. !!
Ce fût sans doute le plus douloureux. 
Je ne peux plus désormais participer à son Eucharistie et le baiser de paix serait un mensonge....

 

Soeur Marie-Françoise et deux admirateurs devant l'Abbatiale

 

La résistance...

Cependant des personnes restent fidèles à des célébrations qui la haine au coeur sont des profanations à mon sens et cela malgré le soutien acharné de Mgr. Marchand, suivi en cela par son successeur. 
Toutes les apparences sont sauves pour qui ne voit pas vivre le Frère Pierre. 
Je signale encore l'arrachage de beaux cytises que j'avaient plantés devant l'église en pleine floraison. ,L'essai de faire fermer notre "dortoir" (déjà) sous prétexte qui se révélera faux, de présence d'amiante.

Dès que le conflit éclata après le départ du Frère Bernard Marie, que nous avions reçu au mieux ainsi que sa mère, nous nous sommes tournés vers une médiation régulière avec le conseil de Mr. l'Abbé Pierre Vignon. 
Elle prit du temps mais mais les jeux étaient faits ...et les conclusions ambiguës maintenaient en place le frère Pierre.
 
Nous avions vu Dom Thierry qui était venu ici même. C'est l'Abbé Primat à Rome de la Congrégation Bénédictine de Subiaco à laquelle appartient l'Abbaye de Fleury à St Benoît sur Loire... celle dont le Frère Pierre a été exclu .
Mais il avait déjà vu Mgr. Marchand et il était trop content de lui "refiler" un moine qui posait problème grave. "Un moine dangereux" dira par la suite le Père Jean de la Croix , ancien abbé de Landevennec en Bretagne. 
La "médiation" eût pour résultat de confirmer le Frère dans son nid de coucou.

Grâce au Père Pierre Vignon, nous avons envoyé par la voie hiérarchique,.à trois congrégations romaines, au Vatican, à la Secrétairerie, Laïcs et Signature apostolique des dossiers minutieux, contrôlés, datés, nommés, chiffrés. 
On nous a répondu les deux premières fois: " Obéissez à votre évêque !; Priez ! ,le "Pape prie pour vous !" ou  des termes semblables. Mais là aussi nos dossiers étaient prévenus....
Mgr. Bouvier, du diocèse, occupait des fonctions importantes au Vatican. Est-ce lui qui suggéra ces réponses laconiques? 
La troisième fois on nous annonça qu'une enquête serait faite... Elle n'a jamais eu lieu...et nous l'attendons encore...

Mais le pire fût le procès qu'il obtint de Mgr. Marchand de me faire, après plusieurs venues de celui-ci pour m'arracher la reconnaissance du Frère. 
J'ai résisté.... Il a fait ce procès !. 
Il a gagné d'être reconnu comme propriétaire, ce que j'avais voulu et jamais contesté.
Nous avons fait appel . La Cour de Grenoble a confirmé en appel, un jugement inique;incroyable avec nous.. .mais ne jugeant que sur la forme des documents que nous avions fournis à Maître Eydoux, alors bâtonnier à Grenoble. 
Nous ne sommes pas allés en cassation. 

 

L'impasse

On annonçait alors le départ à la retraite de Mgr. Marchand et nous faisions confiance à son successeur. ...
Il fût long à venir. 
Enfin en décembre 2001, Il était nommé; il venait de Bourges .Il était le plus jeune évêque de France. Cela augurait bien.
Je lui écrivis pour le féliciter et l'assurer de notre prière. Il n'y répondit point. 
Il s'installa solennellement le 23 février 2002. A deux nouvelles lettres il ne répondit qu'une fois qu'il ferait appliquer le Droit Civil et le Droit Canonique dans les respect des personnes.

 Il vint deux fois à Léoncel, invité par le Frère Pierre; le lundi de Pentecôte avec des jeunes habitués à ce pèlerinage traditionnel une autre fois avec des prêtres retraités. Il ne voulut pas me saluer...mais je l'ai rencontré par hasard à l'entrée de l'église, à contre jour et  ne le reconnaissant pas lui ai dit "Monsieur" bien que le Père Icard, un ami m'ait avertie de sa venue. 
La première fois avec Xavier nous l'avions rencontré et invité à venir voir l'icône de Léoncel.... Il fit l'inattentif...

Le Frère Pierre ayant obtenu de Mgr. Lagleize qu'il demande au préfet avec la connivence de Mr.Michel:, l'économe diocésain, homme "de main" et à tout faire du Frère, et du maire depuis longtemps en amitié utile et utilisée une visite de la Commission de sécurité pour faire fermer notre dortoir, celui-çi fut fermé 
Nous n'avions pu finir d'exécuter les quelques demandes de la commission car le Frère a posé une porte fermant à clé, rendant l'accès impossible. 
Ainsi pendant des années... et ce depuis 1997 le Frère Pierre n'a cessé de multiplier les occasions d'occuper sans le dire la Salle Saint Hugues, meublée, chauffée, entretenue par la Communion.


Plus récemment, lors d'un séjour en hôpital, le frère Pierre fit croire alentours  que j'étais "malade de la tête et allait être mise sous tutelle". Cela est tout récent. Il en avait profité pour changer les serrures de la Maison St Hugues pour en posséder la clé à lui seul, puis installer un gros radiateur électrique tirant sur notre compteur...
enlevé par moi, il en a remis un. J'ai enlevé les fusibles....
 Il a installé un sous-compteur qu'il a bricolé sur la ligne à Saint Hugues. Il peut ainsi priver Xavier de lumière et la salle de séjour-cuisine d'électricité tout en ayant la possibilité d'une séquestration arbitraire... 

Par de nombreuses lettres en janvier et février, et récemment j'ai informé Mgr. Lagleize de la situation, posant la question de son information directe. Mr. Michel s'est autorisé à me répondre au nom de l'Association Diocésaine son étonnement et que je n'avais ni droit ni titre à intervenir !!!.
Nous en sommes là ...
Que va faire le Frère,.aidé de l'Association diocésaine?
Qu'allons-nous faire ?
Nous réfléchissons et nous prions certains en conscience de l'escroquerie !...habillée en soutane et habit bénédictin en cette triste situation.

Pendant ce temps le frère Pierre lance que je ne suis plus "religieuse", me faisant passer pour imposture... après 25 ans au service du diocèse, et deux évêques informés de mon cursus dominicain  !

J'ai heureusement une correspondance avec les Provinces Dominicaines de Paris et de Toulouse et si on ne trouva trace ni de ma profession de moniale aux Tourelles, à Montpellier en 1943, ni de ma confirmation d'appartenance à l'Ordre en 1961 à Fanjeaux, l'actuel Maître Général de l'Ordre , le Frère Aspiroz Costa , m'écrivit en juillet
2001 :
"nul ne peut douter de votre appartenance à la famille dominicaine"  Il est  maître Général, au chapitre général de l'Ordre à Rome .

J'ai à ce sujet écrit à part mon cursus dominicain sur ces 61 années.La sécularisation arrachée en 1961 par menaces, par Mgr.Coffin alors évêque de Digne a été aussitôt démentie par moi à la Congrégation des Religieux de l'époque dont Mgr. Paul Philippe était secrétaire général.
C'est un abus grave de dire que je ne suis pas fille de Saint Dominique !
Mais peu importe d'ailleurs... Catherine de Sienne l'était-elle?

Cependant les temps ont changé et les dispositions canoniques aussi J'ai toujours demandé de retourner dans ma communauté. comme je l'avais fait après les créations de Chalais et de Peyruis. Je n'ai jamais été "exclaustrée" moi !
D'ailleurs je préfère fermer ce chapitre.


Je reviens, ce 2 mars 2003, à Léoncel désormais terriblement menacé désormais sous l'ombre du Frère Pierre, mais heureusement aussi la protection morale combien précieuse de tous nos nombreux amis atterrés du comportement d'un diocèse catholique vis à vis d'une personne qui n'a cessé de donner à son diocèse une vieillie abbaye en perdition....et que cherche à s'approprier un moine paranoïaque, frustré et soutenu par un ancien évêque en retraite sur le dos de son successeur.

Nos amis ont écrit, on a publié dans Golias, la télévision Fr3, le Dauphiné Libéré ont exposé la situation en essayant de ne pas prendre partie, mais surtout un ami a produit un site accablant sur Internet, qui a avivé la hargne impitoyable du frère et à, ses dires, du monde clérical du diocèse de Valence.


Le Vice-Président de la Communion ( COSME) , son Trésorier ont tenté en vain d'obtenir un rendez-vous. L'entourage ancien de Mgr.Marchand reste encore en place et conditionne Mgr. Lagleize, quoiqu'il en dise.
La Maison Saint Hugues est assiégée... Xavier de Muyser à la merci du Frère Pierre pour sa sécurité et son électricité.
Il y a escroquerie sous couvert légal !

Un appel au Président de la République, à Monseigneur Barbarin, archevêque de Lyon, à
Monseigneur Ricard, Président de la Conférence Épiscopale, à d'autres...et surtout le site sur Internet dévoilant crûment la vérité nous épargneront-ils une expulsion à la sortie de l'hiver?? 
Notre avocat Maître Eydoux m'a dit que dans cette éventualité il viendrait sur les lieux... Mgr.Marchand avait écarté la chose en son temps par peur du scandale !

Mais le Frère presse....

 Il reste ceci: une intervention écrite de Mgr.Barbarin à Mgr. Lagleize; un appel avec réponse au Président Chirac, l'impact du site ... 

Notre détermination, forts de notre droit moral et financier et de la gestion parfaite depuis l'origine de ce qui était un partenariat. 

Enfin j'ai demandé un rendez-vous à Monsieur Jacques Clot, Vice-président du Conseil Général de la Drôme POUR ETUDIER ENSEMBLE L'AVENIR DU SITE DE LEONCEL

 

Léoncel le 2 Mars 2003

Soeur Marie-Françoise Giraud