Mai 2009
Hommage à soeur Marie-Françoise Giraud
( Par R. Bornecque Président de l'Académie
Delphinale)
Nous avons appris avec peine au début du mois de
janvier la mort de soeur Marie-Françoise Giraud, membre titulaire de l'Académie
Delphinale.
Sous la discrétion d'une personne
d'Eglise munie d'une excellente éducation, on sentait bouillonner un tempérament
peu ordinaire voué au service de Dieu.
D'une famille dauphinoise, elle naquit à Domène et parcourut le cycle des
études secondaires chez les Ursulines de Bois-Rolland. Formation
excellente, puisqu'elle acquit ensuite sans difficulté entre 1934 et 1938 une
licence de Sciences. Elle eut pour professeurs, le doyen Gosse, messieurs Flusin
et Recours, entre autres. La mécanique rationnelle la passionnait tout autant
que le ski au Sappey, gagné à pied depuis Grenoble.
Infirmière aux Armées pendant la guerre de 39-40, prisonnière des Allemands,
elle est libérée en août 1940. Déjà sa vocation religieuse s'affirme,
approfondie notamment dans un groupe de réflexion animé par les jésuites. Elle
entre en 1942 chez les Dominicaines à Montpellier. Un goût affirmé pour les
refondations la conduit d'abord à Chalais, puis, en 1974, après une longue
préparation spirituelle et théologique, à l'abbaye de Léoncel, au coeur du
Vercors valentinois.
En accord avec ses supérieurs, et
Mgr de Cambourg, évêque de Valence, elle assure un ministère d'Eglise qui
redonne vie à ce monastère cistercien fondé en 1137. Une vie paroissiale se
réveille. Bien au delà, des visiteurs avides de silence ou de réflexion viennent
faire retraite ici où tout naturellement, soeur Marie Françoise
s'intéresse aussi à l'histoire du monastère, en dépouille le cartulaire, recueil
de chartes qui enregistrent les acquisitions et accroissements du domaine.
Elle est bientôt appuyée par l'association des «Amis de Léoncel», qui
publie un bulletin.
Nous avons à plusieurs reprises entendu soeur Marie-Françoise venue nous parler avec passion de l'histoire de Léoncel.
Sur le plan religieux, la « Communion Sainte-Marie de l'Eglise » seconde
l'effort d'accueil qui tient tant au coeur de la religieuse.
On peut noter en
passant que si les moines, dès le XIIIè siècle, descendaient hiverner dans la
plaine de Chabeuil, soeur Marie-Françoise, elle, maintenait sa présence durant
toute la mauvaise saison.
Son action se poursuivit durant plus de trois décennies. Mais avec l'âge, l'exigence de la mission qu'elle remplissait dépassa ses forces. Elle ne quitta
son abbaye que contrainte par un état de santé devenu inquiétant. Le Christ, à
qui elle avait consacré sa vie en servant ses frères est venu la chercher au
bout de 66 ans de vie religieuse et elle a pu entendre les paroles décisives :
«Viens, servante bonne et fidèle, entre dans la joie de ton Seigneur ».
L'Académie Delphinale est unanime pour dire son admiration et son respect devant le si parfait accomplissement d'une vocation entièrement consacrée à Dieu et aux hommes.
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n.d.l.r. la soeur par discrétion n'avait pas mis au courant l'académie du harcèlementconstant du "malade" exclaustré ni de l'action indigne et perverse du diocèse qui furent l'un et l'autre responsables de la dégradation de son état physique et de sa disparition... et du pillage de son oeuvre....
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Un des très nombreux témoignages ....celle d'une académie où tout le monde ne peut pas entrer...
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Nous sommes passés de nombreuses fois en ce début mai sur place : pour constater les absences du Gourou ( le prêtre le plus inoccupé de France !). Visiblement il ne plaît plus et son départ est proche . Il ferait actuellement le tour des communautés susceptibles de le reçevoir... mais vu les casseroles qu'il traîne derrière lui personne n'en veut !!!
Léoncel est désert et dévasté... les rares touristes errent sur le parvis stupéfaits : pas d'accueil , tous les commerces fermés et frappés par ce qu'il ont pu voir de l'abbatiale !!!
les idoles du lieu dénaturent la pureté
de l'architecture cistercienne
observez le tapis ...et sa crasse...
les tabourets eux ont été volés à la soeur...et donc à la
COSME
Un édifice dénaturé qui offre au visiteur étranger non pas la pureté et la rigueur cistercienne , mais un lieu fait de toc et de broc ,inspiré par les débauches et les phantasmes d'un gourou stupide et inculte : alcôves et boudoirs aux coussins voluptueux et aux tapis moisis, bardés de troncs ,ornés d'hideuses idoles et de cierges rémunérateurs ou consolateurs... bref la grande prostituée version St Benoit sur Loire, reconstituée par une secte de "malades" qui font que le touriste se détourne et ne reviendra plus... il y a à Amsterdam, Munich ou Madrid des maisons closes d'un meilleur niveau et mieux achalandées... et ce ne sont pas les dames pipi du lieu qui les feront changer d'opinion....
Les stalles qui devraient retrouver leur
place dans la nef
et tout cet espace ridicule ( typique de l'agencement sectaire) empêchent la
vision de l'abside
que font les monuments historiques gardiens du patrimoine ?
quel gâchis !!!
Ainsi l'espace est devenu impropre à la prière ( il veut simplement le faire croire: on savait déjà que ce n'était pas le fort du pseudo-moine... qui prétend dire ses heures...mais en fait ne le fait que si la galerie est là...pour lui jeter la pièce...comme à un vieux singe chevrotant on lance des cacahuètes ) mais plus encore à la visite obstrué qu'il est d'autels et d'encombrants ou de panneaux de propagande inutiles ... ça fait " bric à brac" ... hall de gare... ou "garde meuble" me dit en souriant un couple d'allemands
la perspective est dénaturée par l'autel
XIXème stupide et l'espace
que l'on vient de voir aménagé en alcôve de lucre !!!
sans parler de la sonorité !!! rendant impossible tout concert digne de ce nom
+
Saint Bernard blâme le luxe
déployé dans les églises et dans les oratoires, la somptuosité avec laquelle on
les construit, et l'abus qu'on y fait de peintures et de décorations.
A quoi bon, disait-il, ô Pontifes, cet or dans le
sanctuaire (Pers., sat., II) ?
A quoi bon, vous dirai-je aussi, en ne changeant que le vers et non la pensée du
poète, à quoi bon, chez des pauvres comme vous, si toutefois vous êtes de vrais
pauvres, cet or qui brille dans vos sanctuaires?
On ne peut certainement pas raisonner sur ce sujet de la même manière pour les
moines que pour les évêques. Ceux-ci, en effet, étant redevables aux insensés
comme aux sages, doivent recourir à des ornements matériels, pour porter à la
dévotion un peuple charnel sur lequel les choses spirituelles ont peu de prise.
Mais nous qui nous sommes séparés du peuple, qui avons renoncé, pour
Jésus-Christ, à tout ce qui est brillant et précieux, qui regardons comme du
fumier, afin de gagner Jésus-Christ, tout ce qui charme par son éclat, séduit
par son harmonie, enivre par son parfum, flatte par son goût exquis, plaît par
sa douceur, enfin tout ce qui fait plaisir aux sens, de qui voulons-nous exciter
la piété par tous ces moyens, je vous le demande?
Quel fruit prétendons-nous en tirer?
Est-ce l'admiration des sots ou les offrandes des simples?
Parce que nous vivons au milieu des nations, avons-nous appris à les
imiter dans leurs oeuvres et partageons-nous leur culte pour tous ces objets
sculptés (Ps. CV, 34) ?
. Mais, pour parler net, tout cela ne vient que d'avarice
qui n'est qu'idolâtrie, et ce que nous nous proposons ce n'est point d'en tirer
un avantage spirituel, mais de faire venir les dons chez nous, par ce moyen.
Si vous me demandez comment cela se peut faire, je vous répondrai que cela se
fait d'une manière tout à fait surprenante; car il y a une façon de répandre
l'argent qui le multiplie ; on le dépense pour le faire venir et on le répand
pour l'augmenter.
En effet, à la vue de ces vanités somptueuses et admirables, on se sent
plus porté à offrir des choses semblables qu'à prier : voilà comment on attire
les richesses par les richesses et comment on prend l'argent avec de l'argent;
car je ne sais par quel charme secret les hommes se sentent toujours portés à
donner là où il y a davantage.
Quand les yeux se sont ouverts
d'admiration pour contempler les reliques des saints enchâssées dans l'or, les
bourses s'ouvrent à leur tour pour laisser couler l'or. On expose la statue d'un
saint ou d'une sainte et on la croit d'autant plus sainte qu'elle est plus
chargée de couleurs. Alors on fait foule pour la baiser et en même temps on est
prié de laisser une offrande; c'est à la beauté de l'objet plus qu'à sa sainteté
que s'adressent tous ces respects. On suspend aussi dans l'église des roues
plutôt que des couronnes (a) chargées de perles, entourées de lampes et
incrustées de pierres précieuses d'un feu plus éclatant encore que celui des
lampes. En guise de candélabres, on voit de vrais arbres d'airain travaillés
avec un art admirable et qui n'éblouissent pas
moins par l'éclat des pierreries que par celui des
cierges dont ils sont chargés.
Que se propose-t-on avec tout cela, est-ce de faire naître la componction
dans les coeurs? N'est-ce pas plutôt d'exciter l'admiration de ceux qui le
voient ?
O Vanité des vanités, mais vanité plus
insensée encore que vaine! Les murs de l'église sont étincelants de richesse et
les pauvres sont dans le dénûment; ses pierres sont couvertes de dorures et ses
enfants sont privés de. vêtements;
on fait servir le bien des pauvres à des embellissements qui charment les
regards des riches.
Les amateurs trouvent à l'église de quoi satisfaire leur curiosité, et
les, pauvres n'y trouvent point de quoi sustenter leur misère.
Pourquoi du moins ne pas respecter les images mêmes des saints et les
prodiguer jusque dans le pavé que nous foulons aux pieds?
Souvent on crache à la figure d'un ange et le pied des ponts tombe sur la
tête d'un saint. Si on n'a aucun respect pour les images des saints, pourquoi
n'en a-t-on pas au moins pour tant de belles couleurs?
Pourquoi faire si beau quelque objet qu'on va bientôt salir?
pourquoi ces peintures là oit l'on va poser le pied? A quoi bon ces beaux
dessins là où les attend une poussière continuelle?
Enfin quel rapport peut-il y avoir entre toutes ces choses et des pauvres,
des moines; des hommes spirituels?
Il est vrai qu'on peut, au vers que j'ai cité plus haut, répondre par ce
verset du Prophète : « Seigneur, j'ai aimé les beautés de votre maison et le
lieu où habite votre gloire (Ps. XXV, 8). » Je veux bien le dire avec vous, mais
à condition que toutes ces choses resteront dans l'église où elles ne peuvent
point faire de mal aux âmes simples et dévotes, si elles en font aux coeurs
vains et cupides.
Mais que signifient dans vos cloîtres, là où les
religieux font leurs lectures, ces monstres ridicules, ces horribles beautés et
ces belles horreurs?
A quoi bon, dans ces endroits, ces singes immondes, ces lions féroces, ces
centaures chimériques, ces monstres demi-hommes, ces tigres bariolés, ces
soldats qui combattent et ces chasseurs qui donnent du cor? Ici on y voit une
seule tête pour plusieurs corps ou un seul corps pour plusieurs têtes : là c'est
un quadrupède ayant une queue de serpent et plus loin c'est un poisson avec une
tête de quadrupède. Tantôt on voit un monstre qui est cheval par devant et
chèvre par derrière, ou qui a la tête d'un animal à cornes et le derrière d'un
cheval. Enfin le nombre de ces représentations est si grand et la diversité si
charmante et si variée qu'on préfère regarder ces marbres que lire dans des
manuscrits, et passer le jour à les admirer qu'à méditer la loi de Dieu. Grand
Dieu ! si on n'a pas de honte de pareilles frivolités, on devrait au moins
regretter ce qu'elles coûtent.
( Saint Bernard)
+
Et puis méfiez vous ! vous êtes filmé ! ( et observé en détail par l'oeil chassieux du gourou !)
Nous avons également constaté la disparition de la caméra sur la
porte du local volé à la Cosme et la pose d'un digicode pour accéder à sa
chapelle privée...
Car d'offices dans l'abbatiale il y en a de moins en moins : il est vrai que la
présence de celle qui l'a restaurée est proche , celle la même qu'il empêchait
de se rendre dans son abbatiale , qu'il interdisait de communion, celle dont il
a pillé tous les biens et à laquelle il devait plus de 200000 euros de biens
volés
...et qu'il a conduit par son attitude odieuse, abjecte et égoïste à la tombe...
La fiche d'accueil est d'ailleurs superbe d'hypocrisie !!!!
une rare hypocrisie quand on sait ce qui
s'est passé içi
la soeur n'ayant droit ni à accès ni à communion
et l'expulsion de Xavier et de tous ses biens
et le vol commis envers la cosme : plus de 200000 euros !
commencez donc par des actes en conformité avec vos dires messieurs les
pharisiens sectaires !
Nous réclamons la remise en état de l'abbatiale, la suppression de ces chapelles privatives inutiles
et des encombrants qui dénaturent le lieu ... ainsi que les autels et l'orgue
qui ne sont pas en accord avec le style cistercien de cette architecture !!
afin de dégager un espace utile pour la contemplation ,
l'esthétisme et éventuellement des concerts qui pourront alors accueillir des
ensembles de renom ....
Nous souhaitons aussi le déplacement des stalles à leur emplacement d'origine
et écrivons en se sens au ministère de la culture et de la préservation du
patrimoine !
Regardez moi ce "bazar" !!!
et en plus il y a des panneaux de "propagande" sur tout le côté droit de
l'édifice
pourtant les beaux murs montés avec tant
de peine et pétris d'histoire ont bien plus à dire que
ce prosélytisme insipide et stupide
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