à gauche ( face au guignols donc) c'est pis encore ...

certes nous avions obtenus naguère grâce à votre action la suppression du bocal dans lequel nageait une vierge au préservatif  qui servait d'ersatz depuis que le" malade" avait voulu mettre la main sur la sainte icône oecuménique offerte lors de l'inauguration de la réfection de l'abbatiale à Soeur Marie-Françoise par le monastère orthodoxe voisin et le Père Aristide  ( etque vous pouvez voir encore dans la présentation )

Désormais la sainte pucelle est en érection pour atteindre à un spot  et mieux montrer la faiblesse artistique de cette madone à 3 sous ...et surtout laisser une abondante place aux cierges hautement rémunérateurs pour la secte...!!!
flanquée à droite d'un St Joseph  patron des cocus (abondants dans le coin dit-on) et en train de faire des attouchements au petit Jésus ... ( reflet de l'Eglise contemporaine)
 et à gauche de St Ennemond évêque  gallo-romain de haut rang ;( son père était préfet des Gaules) qui au milieu du VIIème siècle  exerça sa charge au cours d'une période troublée et cruelle où se décomposait le royaume mérovingien et mourut assassiné, victime d'un complot fomenté par des gens de l'entourage de la régente Mathilde en 658....
nonobstant  patron de la paroisse... on voit tout l'intérêt d'une adulation nombriliste en ces lieux !
 

mais finie la douce lumière distillée au matin par les belles ouvertures de pierre au son des chants d'oiseaux : fric et bling bling est la devise du gourou sois disant "bénédictin !!"

L’Abbatiale qui représente l’élément essentiel de toute abbaye puisqu’elle est le cadre et l’outil de la prière presque constante des moines, de jour comme de nuit qui s’y retrouvaient toutes les trois heures, depuis les Vigiles (ou Matines), la nuit, jusqu’aux complies, avant le coucher. ...mais pas notre gourou bien sûr qui ne quitte pas "sa maison" volée et bien douillette doit être selon la tradition cistercienne ( ce qui est le cas içi)  un espace nu

L’architecture se doit d'être dépouillée à l’extrême, parce qu’elle doit aider les moines dans leur effort de dépouillement intérieur :  et ne doit rien arrêter de  leur avancée vers la simplicité radicale du mystère divin que l’homme porte au fond de lui-même. Donc, pas d’images, pas de représentations : ni de sculptures, ni de chapiteaux, ni de vitraux, ni de peintures...

 Juste des formes, des proportions, des symboles....

évidemment l'effort intérieur des gourous et  leur perversion explique certainement l'abandon de cette  pureté essentielle qui est celle de Léoncel..."la plus petite des abbayes ...mais la plus belle " avant que les marchands de soupe !et des ventripotents grands caresseurs de nombrils..et de billets de banques ...viennent occuper les lieux !

S'il vous plait ! aidez nous à redonner à Léoncel sa simplicité et son Vrai !

 


 

notez le danger patent d'incendie des bougies placées au voisinages de tapis  d'ailleurs hideux
et les spots focalisés sur le tronc et le présentoir à bougies... en chute libre dans les ventes... mais en hausse constante dans les prix  ( à cause du prix du baril de suif certainement !!!)
 

1/4 de tour encore et l'on tombe sur l'horrible baptistère ...qui devrait être caché dans le coin le plus sombre ...sauf qu'une mosaïque encore plus hideuse y trône déjà ...
et que des comptoirs de ventes y sont aussi illuminés comme des saints sacrement !
 tant pis dès lors pour le beau mur en pierres de taille et la porte des morts...

et pour ceux qui auraient pas vu...ni acheté :une dame pipi ( tout à fait à gauche) accroche le chaland pour vendre sa camelotte

 



 

en passant regardez le nombre de spots halogènes ( achetés aux kg certainement )ou à la tonne et qui nécessitent le port de lunettes de soleil jusque dans l'abbatiale ...(mais notre" malade" déjà sourd et qui ne voit plus très bien  a horreur du noir...
le noir du tombeau qui l'attend pourtant sera long...très long...)
et donne aux belles pierres blanches à tendance grisâtre si pures  une teinte pisseuse à vomir !

Et la lumière naturelle ?...

une lumière habilement dosée ! et en harmonie avec l'extérieur ...
on devrait  pouvoir grâce à elle admirer le soin avec lequel on a taillé et assemblé les pierres à joints vifs, réalisé les voûtes et les arcs doubleaux (légèrement brisés), les arcs des fenêtres, des portes, les rives de toit, les trompes des angles, composé les ébrasements des fenêtres ...

 pauvreté, dépouillement ne signifient nullement indigence ou négligence ; elles se mettent au contraire au service de la véritable beauté, celle qui émane de la justesse des proportions et de la stricte fonctionnalité d’une architecture.

Le véritable luxe d’une telle abbatiale, outre la perfection des proportions, réside dans la maîtrise de la lumière. L’église est bien sûr orientée vers le soleil levant. On entre au couchant et, s’approchant du sanctuaire, on s’avance vers le levant : on “passe” (Pâque) de l’ombre à la lumière, de la fin de la vie à la naissance.
Chaque matin, le soleil levant illumine le sanctuaire, le lieu du Christ en croix et de la messe, tandis que le chœur des moines chantait, à l’office des Laudes, le cantique de Zacharie (Nouveau Testament) : “Béni soit le Seigneur qui a visité et sauvé son peuple, Soleil levant qui vient nous visiter”.et l'occulus le jour de la St Jean ou de la St Benoit voyait le soleil, pupille incandescente, inonder non seulement le choeur mais la nef...

on voit ce qu'il en reste...

plus aucune lumière ne peut pénétrer içi...sans être souillé par l'hallogène pisseux ou le projecteur fade qui comme le maquillage d'une prostituée cache les traits fin de la beauté adolescente que seuls ceux qui ont gardé le regard pur de leur enfance peuvent voir...
... luminosité étonnante de cette église romane...
 due à la taille déjà importante des fenêtres et aux vastes ébrasements qui captent le maximum de lumière à l’extérieur pour la diffuser largement à l’intérieur.

Ce n'est pas sans raison que l’ordre de Cîteaux  fondé par Robert de Molesme et quelques moines en 1098, en Bourgogne considérait que l'ordre clunisien s'était fortement écarté de la règle édictée par St-Benoit et prônait un retour intégral à cette dernière demandant aux moines de respecter des principes radicaux : isolement du monde, travail manuel, silence et pauvreté. Avec saint Bernard, ces règles trouvaient un écho dans l'art monastique :

clocher aux dimensions modestes (humilité)
décor dépouillé et épuré pour ne pas faire injure aux pauvres :
 refus de tout élément figuratif, d'où l'absence de statues ou peintures;
 la pierre doit rester nue, sans aucune couleur;
 il ne fallait pas détourner le moine de sa prière ou de son recueillement.
lignes et volumes sobres;
voûtes en berceau brisé;
vitraux incolores aux motifs abstraits
mobilier simple : quelques cierges, pas d’or : encensoirs en cuivre ou en fer, chasubles sans broderies, crucifix;
isolement dans des endroits retirés : le monastère n’étant pas fait pour les laïcs,  doit s’insérer dans un cadre naturel qu’il respecte (harmonie avec la nature, solitude propice à la prière intérieure et au silence);

Ici à Léoncel un moine justement rejeté naguère par son ordre  a tout saccagé par sa bêtise

Transformant une abbatiale du 12ème siècle en halle de gare avec ses kiosques à journaux
les murs ne sont même plus visibles !
et les troncs en pourrissent les pierres :

 

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Un extrait des offices de nuit dans l'abbatiale

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