Juin 2005 :L'abomination devastatrice

Quand donc vous verrez l'abomination dévastatrice se tenant dans le lieu saint...alors fuyez dans les montagnes (Mt 24,15)

 

Bonjour mes amis…

Avant de commencer cet article il me revient cette chanson de Bob Dylan traduite par Hugues Auffray…elle vous mettra dans l’ambiance…

William Zinger a tué Hattie Carroll
il l'a tué sans raison D'une coup de canne en or
Au cours d'une soirée donnée à Baltimore.
la police appelée désarma l'assassin
Ils fut accompagné jusqu'au poste voisin
inculpé d'homicide et gardé en prison.

Vous qui philosophez tout le temps et critiquez les gens,
ne sortez pas votre mouchoir.
Vous pleurerez plus tard.

William Zinger, qui avait vingt-quatre ans
Possédait une ferme de près de 1000 hectares
il était protégé par des riches parents
des relations puissantes et des murs de dollars
il haussa les épaules, poussa quelques jurons
il fut presque aussitôt libéré sous caution.

Mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Éloignez ce mouchoir de votre visage.
Vous pleurerez plus tard.

Hattie Carroll était domestique de couleur
elle avait cinquante- ans et dix enfants mineurs
elle vidait les ordures et apportait les plats
elle s'approchait des tables mais ne s'asseyait pas
n'osait pas adresser la parole au patron
vidait les cendriers balayait le salon
elle fut tué sur le coup pauvre fille de misère
elle qui n'avait rien fait à William Singer;

Mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Éloignez ce mouchoir de votre visage.
Vous pleurerez plus tard.

Au temple de justice le juge prit son temps
pour étudier l'affaire très attentivement
il dit qu'un citoyen prit en flagrant délit
qu'il soit riche qu'il soit pauvre devait être puni
que la loi ne fait aucune distinction
et frappe sans faiblesse ceux qui tuent sans raison
attendu ces motifs le juge d'un ton sévère
donna six mois de prison à William Zinger

Oh, mais vous qui raisonnez sur la honte et critiquez les peurs,
Cachez votre visage dans ce mouchoir
Voici venu le temps des pleurs.

 

Je vous laisse bien sûr le soin de replacer cette chanson dans le contexte local…et je vous rassure de suite la sœur n’est pas morte ! ...Bien au contraire !

Tout cela pour vous dire que ,bien entendu ,l’audience de justice fût une nouvelle fois repoussée…au 15 juin ?…on n’ose même plus y croire…

D’autant qu’à force de manœuvres et de pressions habiles : y compris une visite de l’évêque envoyé en première ligne auprès de la sœur!…le diocèse arrive à ses fins...

Mais oui mais oui !…tout arrive avec le temps …et nécessité fait loi !
Le" brave "prélat lui déclara tout ignorer des détails de l’affaire…en contradiction avec ses pressions ou actes passés …
après une cinquantaine de lettres, téléphones…et messages divers…
…un oubli…ou un pieux mensonge diplomatique et/ou épiscopal sans doute..
je n'ose croire à une schizophrénie !

Il a déclaré faire étudier cette affaire !!!…on en rirait si ce n’était pas si grave !
Il y a trois ans il avait écrit la même chose…un nouvel "oubli"…??

Notre brave sœur convalescente a été « internée » au Bon Pasteur à Valence ( cette résidence pour religieux âgés et dont on ne sort pas …en principe…car elle est bien décidée à ne pas y rester…et vivre le sort d’une Aïda d’Eglise) ...elle remarchera prochainement...

Mais à Léoncel lignominie dévastatrice se poursuit… pour qui connaît et aime cet endroit il est désormais méconnaissable : bétonnage, panneau publicitaire, bondieuseries, cierges, commerces, spectacles d'une rare médiocrité…etc…etc…le petit jardin de la sœur a été saccagé…son chalet désormais fermé… privé d'électricité...alors que la porte béante du "bouffon" abondamment signalée jusque sur la porte de la Mairie ouvre sur le vide comme un piège à mouches …et incite a prendre les jambes à son cou…surtout quand l’horrible araigne ,spectre livide aux traits désormais tirés et déformés par la concupiscence surgit …pour proposer quelque marche bidon et en proie à une agitation de type compulsif typique de certains déchets de l’ordre auquel il prétend encore appartenir...
http://ermitage.ouvaton.org/breve.php3?id_breve=485

Son entreprise maladive de destruction, de pillage et d'hégémonie se poursuit sans vergogne devant les yeux de tous, spécialement ceux qui n’osent y croire …et agir
laissant faire…pour mieux se lamenter en coulisses !

Xavier toujours privé de son logement, ses biens séquestrés et qui dort dans la cuisine sur le carrelage du petit appartement de la sœur est désormais privé de gaz…mais il résiste lui aussi …avec le sourire !
il retrouve tous matins des objets arrachés à la maison squattée illégalement par le "malade" devant sa porte…
une charité bénédictine ou ecclésiale de plus…
un mépris de plus…
pour faire passer l’un de ceux qui connaît le mieux Léoncel tout en étant polyglotte ( 7 langues dont le chinois)…comme un déchet parmis d’autres

Un malade  qui fait tout pour que les meubles de la pauvre sœur soient transportés à sa nouvelle prison…une assurance pour lui qu’elle ne reviendra plus hanter ses nuits et ses siestes de plus en plus longues… mais n’empêcheront pas cependant les pierres du lieu de hurler : "qu’as-tu fait de ton frère ?"

Et l’œil est pour longtemps dans le sépulcre du "bouffon"  pour regarder caïn...

Un caïn…dont la spiritualité se réduit désormais à louer des chambres…celles de son ancien gîte ( 4 pièces) …plus celles de St Hugues….pauvreté monastique oblige … business is business…le tout en franchise fiscale bien sûr !…il est vrai que les bénédictins ont un lourd passé en ce domaine…relisez St Bernard !

Voilà les nouvelles…la prochaine fois j’essaierai de joindre quelques photos et je vous rappelle

aussi  vous tous qui que vous soyez qui lisez ces lignes et /ou êtes au courant de ces faits et  qui êtes animés par un idéal de justice , de vérité et de révolte envers la situation d'une femme de 90 ans dépouillée de son oeuvre par les méthodes illégales et sans scrupules mise en oeuvre par des personnes ayant autorité  et  se disent religieuses vous êtes conviés par votre action a soutenir nos efforts en faisant connaître les faits inadmissibles qui dénaturent ce lieu "ouvert" à tous et  à agir par toute manière appropriée pour que les "responsables civils ou religieux" s'en préoccupent !

***Notre collectif soutient l'oeuvre de  soeur Marie-Fraçoise en ce lieu, et sa vision du futur : "Léoncel pour l'Europe" et demande réparation des méfaits et harcèlements qu'elle a du subi pendant plus de 10 ans, son rétablissement dans ses biens et ses droits ainsi que  l'éloignement définitif de celui qui tout en se prétendant moine est l'auteur des exactions ...ainsi que les excuses  publiques du diocèse pour le mal commis en son nom***

D'avance MERCI !

Je termine en vous conseillant de méditer aussi cette dépêche très instructive… :

Un prêtre de Toulon, soupçonné d'avoir dépouillé une de ses paroissiennes octogénaire, a été écroué jeudi, a annoncé vendredi l'évêque de Fréjus-Toulon dans un communiqué.

Le prêtre, âgé de 51 ans, a été mis en examen pour "abus de faiblesse" et "abus de confiance aggravée sur personne particulièrement vulnérable", a-t-on confirmé de source judiciaire.

L'évêque Dominique Rey dit avoir été alerté en novembre 2004 "de certaines opérations financières suspectes entre le prêtre et une paroissienne" et avoir saisi la justice.

"Les faits reprochés, à supposer qu'ils soient établis, sont très graves", a ajouté l'évêque. L'octogénaire aurait été dépouillée de plusieurs centaines de milliers d'euros, a-t-on indiqué à l'évêché.

Selon une source proche du dossier, le prêtre qui disposait d'une procuration de la paroissienne, aurait ainsi détourné quelque 800.000 euros de ses comptes. Son train de vie, notamment des travaux dans une maison qu'il possédait en bord de mer, aurait intrigué son entourage. Il avait été ordonné prêtre en 1982.

Le curé n'a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés, a-t-on ajouté de même source.

( dépêche trouvée sur le net en mai 2005)

Intéressant non ?

 


Et que faudrait-il faire?
Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,
Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc
Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,
Grimper par ruse au lieu de s'élever par force?
Non, merci.

Dédier, comme tous ils le font,
Des vers aux financiers? se changer en bouffon
Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre
Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre
Non, merci.

Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ?
Avoir un ventre usé par la marche? une peau
Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale?
Exécuter des tours de souplesse dorsale?...
Non, merci.

D'une main flatter la chèvre au cou
Cependant que, de l'autre, on arrose le chou.
Et donneur de séné par désir de rhubarbe',
Avoir un encensoir toujours, dans quelque barbe?
Non, merci !

Se pousser de giron en giron',
Devenir un petit grand homme dans un rond.
Et naviguer, avec des madrigaux' pour rames.
Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames?
Non, merci!

Chez le bon éditeur de Sercy
Faire éditer ses vers en payant?
Non, merci !

S'aller faire nommer pape par les conciles
Que dans les cabarets tiennent des imbéciles?
Non, merci!

Travailler à se construire un nom
Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres?
Non, Merci !

Ne découvrir du talent qu'aux mazettes
Être terrorisé par de vagues gazettes,
Et se dire sans cesse : «Oh, pourvu que je sois
Dans les petits papiers du Mercure François'» ? ...
Non, merci !

Calculer, avoir peur, être blême,
Préférer faire une visite qu'un poème,
Rédiger des placets', se faire présenter?
Non, merci! non, merci! non, merci!

Mais... chanter,
Rêver, rire, passer,
être seul, être libre,

Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,
Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,
Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers!
Travailler sans souci de gloire ou de fortune,
A tel voyage, auquel on pense, dans la lune

N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,
Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles!

Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard
Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,
Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,
Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,
Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,
Ne pas monter bien haut, peut-être,
mais tout seul!

(Edmond Rostand)

 

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