Mai 2007

 

Alors que soeur Marie Françoise est de nouveau hospitalisée pour une infection liée à ses conditions désastreuses de vie ( ce dont l'Eglise et l'ordre bénédictin n'a cure)  et  que le gourou pervers de la secte du bidon vient de publier son programme de marches bidonnantes et rentables pour l'été  nous conseillons à tous ceux qui font l'intention de fréquenter ce lieu  de lire l'excellent ouvrage  de Pascal Michelena sur les communautés des Béatitudes avec ses séminaires de « thérapie chrétienne » aux dérives sectaires évidentes qui contribuent à mettre en lumière les procédés utilisés par ces communautés pour attirer et endoctriner des personnes en quête de sens à leur existence.

Le fonctionnement de ces "communautés spirituelles" catholiques,  repose toujours sur les mêmes mécanismes : sur le « psycho-spirituel », une démarche qui vise à assimiler l’aspect psychique et spirituel propre à chaque individu. Chaque personne y est défini par ses souffrances, blessures que la famille ou le milieu de vie n’aurait pas réussi à guérir. Ces maux nécessitent donc un traitement qu’un « gourou » pseudo-thérapeute ( de St Benoit sur Loire ou pas) peut apporter si le malade se donne la peine de suivre des stages, sessions et séminaires (payants), marches bidonnantes ou pseudo offices monastiques ou autres....préparations aux mariages  ...

Peu à peu, cette démarche devient le seul projet de vie du « malade » qui laisse derrière lui son passé, ses relations et sa famille.
 Car l’enjeu est bien là : l’individu s’il veut être définitivement libéré doit couper les liens . Pour cela, les pseudo thérapeutes, en fait de véritables manipulateurs utilisent des techniques psychologiques particulièrement nocives comme le syndrome de la fausse mémoire  qui a cours dans nombre de communautés « charismatiques ».

Les personnes prises au piège pensent se trouver dans une démarche spirituelle, donc de l’ordre de la foi. Une démarche qui explique qu’elles accordent force et crédit aux paroles des ses responsables qui s’autoproclament comme les « vrais messagers de Dieu »....tout en vivant grassement leur sinécure
Ainsi, on leur répète à longueur de journée qu’on ne peut aller au Ciel qu’en étant guéri de ces fameuses blessures d’enfance. On comprend alors aisément que les sacrifices demandés, notamment celui de se détacher de ses relations, de se désocialiser n’ont guère d’importance au regard de l’objectif suprême visé.

Voilà comment des personnes, à la recherche d’un sens à leur existence , fragiles, qui se retrouvent malgré elles enfermées dans ces pratiques « psycho-spirituelles » destructrices....ou pseudo formatrices D’autant que les conséquences de ces thérapies se répercutent également sur les proches des victimes qui ne comprennent pas et assistent impuissantes à la destruction de la cellule familiale.

Ces thérapies que nous considérons comme particulièrement dangereuses relèvent bien de la perversion la plus totale. Ainsi, dans le cadre du « syndrome de la fausse mémoire », on demande au « patient » de rechercher des souvenirs refoulés , par exemple de prétendus abus sexuels pendant la période de la petite enfance. Des abus souvent fictifs ou suggérés et dont les enfants, devenus majeurs, n’ont aucun souvenirs. Jusqu’à ce que des séances de recherche des souvenirs de la petite enfance organisées par ces pseudo thérapeutes de l’Eglise Catholique les inscrivent comme argent comptant dans la structure mentale de leurs esclaves spirituels. Ainsi, une famille a pu raconter l’histoire de ses trois fils déversant haine et violences et accusant leurs parents de pédophilie. Des propos qu’ils tiendront également aux autres membres de la famille. Les enfants finiront par partir en donnant jusque là plus aucunes nouvelles. Une famille désormais anéantie et pulvérisée, victime d’un mensonge érigé en thérapie.

Loin d’être un cas isolé, cette affaire a conduit à d’autres parents vivant la même situations qui ont fondé une association, « Alerte Faux Souvenirs Induits » (AFSI) afin de dénoncer ce genre de pratiques et ces mécanismes de manipulation mentale. Une manipulation qui touche aussi et surtout au porte feuille et qui vise à remplacer progressivement les repères familiaux et sociaux préexistants....pour obtenir des "groupies" ou des "bénévoles" dociles et aisément manipulables au profit de la secte

Les agissements de telles communautés et gourous n’ont rien à voir avec l’accompagnement spirituel tel qu’il est pratiqué normalement dans l’Église mais ils ont pour but d’embrigader de pauvres victimes dans le but, non seulement de leur soutirer le plus d’argent possible mais de les introduire dans une pseudo démarche thérapeutique en leur proposant la voix de l’excellence en matière spirituelle.
Bref, « vous serez les élus de Dieu si vous me suivez ! »...lors de stages ou autres marches et activités bidonnantes...

 Les pratiques de la communauté « Communion Marie reine de la Paix », proche des Béatitudes, en est le meilleur exemple. Elle propose ainsi de célébrer des messes pour l’arbre généalogique des fidèles afin de « suppléer, compenser, compléter au nom du défunt ce qu’il n’aurait pas accompli de son vivant pour pouvoir être maintenant avec Dieu dans son paradis ».

Célébrer de telles messes seraient donc selon eux le moyen de rendre hommage aux défunts de la famille et de se construire à partir de ce passé. C’est surtout un moyen supplémentaire pour endoctriner les victimes. Les tarifs sont même définis. Pour célébrer une seule messe, il vous en coûtera douze euros ! Une neuvaine de messes ( 9 messes pendant 9 jours de suite) sera facturée 90 euros. Enfin, pour ceux qui souhaitent « purifier leur histoire familiale » toute entière, il devront débourser la coquette somme de 250 euros qui leur donnera le droit à un Trentaine généalogique soit 30 messes pendant 30 jours de suite.(...) Le corps et le sang du Christ sont des marchandises rentables ! On appelle cela dans la tradition chrétienne la simonie.
Et à Léoncel  avec Georges la simonie ça marche !

Vous voilà prévenus !

Ah j'oubliais les tarifs / 310 Euros ! la marche bidon...180 à condition d'apporter sa tente !... le tout sans garantie ni taxes d'aucune sorte ...où va l'argent ?...à l'achat d'une autre voiture ?...l'affaire est rentable surtout dans un local squatté , du matériel volé ou pillé  et quand on doit plus de 200000euros à la pauvre soeur !

 

Fin Juin 2007

Situation inchangée même si la soeur sur la voie de la guérison remonte de l'hôpital ce WE

A Léoncel les croûtes estivales ( digne des halls de gare des sous préfectures) fleurissent dans l'abbatiale dont les murs sont dégradés par toutes sortes d'affichages qui n'ont pas lieu d'être dans un édifice classé ...si ce n'est pour les marchands du temple...
tandis que s'accumulent les monticules en plâtres dans la plus belle des absides ...pour mieux vendre des bougies à 10 euros !...
et que des concerts de pipo pour "durs de la feuille"  sont en préparation dans cette nouvelle salle de banquets entretenu par les finances des contribuables

Or les personnes qui visitent en ce lieu viennent pour le calme... la beauté du paysage et l'architecture romane . Or cette dernière ne se voit plus croulant sous les calicots de toute nature et les pseudo réalisations artistiques pour comités d'entreprises !
L'abbatiale ressemblant désormais à une salle des ventes ou au mieux un bric à brac d'Emmaüs.. .tout cela avec de l'argent PUBLIC !

UN SCANDALE !!!

Bref la dévotion à "Mamon" se poursuit pour cause de vénalité et d'orgueil clérical

Le Gourou poursuit ses exactions et  se promène fièrement sa cassette à la main ( en guise d'ostensoir ou de St Sacrement)..;du super marché aux troncs... des troncs à St Hugues... de St Hugues au logis des adeptes de Lesbos... et reprise du circuit...

Mais on n'a rien à Faire de la propagande cléricale  qui sévit depuis trop longtemps içi !!!

Bref la secte du bidon continue à faire sa pelote et à dégrader un peu plus le lieu...
regardez donc ce qu'on a fait de la façade et du jardin "monastique" depuis que Léoncel vit sous la botte cléricale

Pourtant notre pseudo- dévot et ses groupies se dit cistercien ( ex claustré il est vrai pour faute grave ) donc disciple de St Bernard ?
Voila un écrit édifiant der ce dernier dont je vous invite à méditer la parole ( cela sera plus consistant que les fadaise du gourou local  ou de ses oblats acolytes ...experts en incompétences)

Dans le CHAPITRE XII de l'Apologie à Guillaume Abbé de St Thierry Saint Bernard blâme le luxe déployé dans les églises et dans les oratoires, la somptuosité avec laquelle on les construit, et l'abus qu'on y fait de peintures et de décorations.

" Mais tout cela n'est rien encore ; parlons maintenant d'abus bien plus grands qui ne semblent moindres que parce qu'ils sont les plus fréquents....

 Sans parler de l'immense élévation de vos oratoires, de leur longueur démesurée, de leur largeur excessive, de leur somptueuse décoration et de leurs curieuses peintures, dont l'effet est de détourner sur elles l'attention des fidèles et de diminuer le recueillement, et qui me rappellent en quelque sorte les rites des Juifs, car je veux bien croire qu'on ne se propose en tout cela que la gloire de Dieu; je me contenterai, en m'adressant à des religieux comme moi, de leur tenir le même langage qu'un païen faisait entendre à des païens tels que lui.

A quoi bon, disait-il, ô Pontifes, cet or dans le sanctuaire (Pers., sat., II) ?

A quoi bon, vous dirai-je aussi, en ne changeant que le vers et non la pensée du poëte, à quoi bon, chez des pauvres comme vous, si toutefois vous êtes de vrais pauvres, cet or qui brille dans vos sanctuaires?

On ne peut certainement pas raisonner sur ce sujet de la même manière pour les moines que pour les évêques. Ceux-ci, en effet, étant redevables aux insensés comme aux sages, doivent recourir à des ornements matériels, pour porter à la dévotion un peuple charnel sur lequel les choses spirituelles ont peu de prise.
Mais nous qui nous sommes séparés du peuple, qui avons renoncé,
( toi aussi Georges ?) pour Jésus-Christ, à tout ce qui est brillant et précieux, qui regardons comme du fumier, afin de gagner Jésus-Christ, tout ce qui charme par son éclat, séduit par son harmonie, enivre par son parfum, flatte par son goût exquis, plaît par sa douceur, enfin tout ce qui fait plaisir aux sens, de qui voulons-nous exciter la piété par tous ces moyens, je vous le demande?
 Quel fruit prétendons-nous en tirer?
 Est-ce l'admiration des sots ou les offrandes des simples?

Parce que nous vivons au milieu des nations, avons-nous appris à les imiter dans leurs oeuvres et partageons-nous leur culte pour tous ces objets sculptés (Ps. CV, 34) ?

Mais, pour parler net, tout cela ne vient que d'avarice qui n'est qu'idolâtrie, et ce que nous nous proposons ce n'est point d'en tirer un avantage spirituel, mais de faire venir les dons chez nous, par ce moyen. ( Quelle perspicacité!)

Si vous me demandez comment cela se peut faire, je vous répondrai que cela se fait d'une manière tout à fait surprenante; car il y a une façon de répandre l'argent qui le multiplie ; on le dépense pour le faire venir et on le répand pour l'augmenter. En effet, à la vue de ces vanités somptueuses et admirables, on se sent plus porté à offrir des choses semblables qu'à prier : voilà comment on attire les richesses par les richesses et comment on prend l'argent avec de l'argent; car je ne sais par quel charme secret les hommes se sentent toujours portés à donner là où il y a davantage.

 Quand les yeux se sont ouverts d'admiration pour contempler les reliques des saints enchâssées dans l'or, les bourses s'ouvrent à leur tour pour laisser couler l'or. On expose la statue d'un saint ou d'une sainte et on la croit d'autant plus sainte qu'elle est plus chargée de couleurs. Alors on fait foule pour la baiser et en même temps on est prié de laisser une offrande; c'est à la beauté de l'objet plus qu'à sa sainteté que s'adressent tous ces respects. On suspend aussi dans l'église des roues plutôt que des couronnes  chargées de perles, entourées de lampes et incrustées de pierres précieuses d'un feu plus éclatant encore que celui des lampes. En guise de candélabres, on voit de vrais arbres d'airain travaillés avec un art admirable et qui n'éblouissent pas moins par l'éclat des pierreries que par celui des cierges dont ils sont chargés.

Que se propose-t-on avec tout cela, est-ce de faire naître la componction dans les coeurs? N'est-ce pas plutôt d'exciter l'admiration de ceux qui le voient ?

O Vanité des vanités, mais vanité plus insensée encore que vaine! Les murs de l'église sont étincelants de richesse et les pauvres sont dans le dénûment;
ses pierres sont couvertes de dorures et ses enfants sont privés de. vêtements; on fait servir le bien des pauvres à des embellissements qui charment les regards des riches. Les amateurs trouvent à l'église de quoi satisfaire leur curiosité, et les, pauvres n'y trouvent point de quoi sustenter leur misère.


Pourquoi du moins ne pas respecter les images mêmes des saints et les prodiguer jusque dans le pavé que nous foulons-, pieds?
 Souvent on crache à la figure d'un ange et le pied des ponts tombe sur la tête d'un saint. Si on n'a aucun respect pour les images des saints, pourquoi n'en a-t-on pas au moins pour tant de belles couleurs? Pourquoi faire si beau quelque objet qu'on va bientôt salir? pourquoi ces peintures là oit l'on va poser le pied? A quoi bon ces beaux dessins là où les attend une poussière continuelle? Enfin quel rapport peut-il y avoir entre toutes ces choses et des pauvres, des moines; des hommes spirituels? Il est vrai qu'on peut, au vers que j'ai cité plus haut, répondre par ce verset du Prophète : « Seigneur, j'ai aimé les beautés de votre maison et le lieu où habite votre gloire (Ps. XXV, 8). » Je veux bien le dire avec vous, mais à condition que toutes ces choses resteront dans l'église où elles ne peuvent point faire de mal aux âmes simples et dévotes, si elles en font aux coeurs vains et cupides.

 Mais que signifient dans vos cloîtres, là où les religieux font leurs lectures, ces monstres ridicules, ces horribles beautés et ces belles horreurs? A quoi bon, dans ces endroits, ces singes immondes, ces lions féroces, ces centaures chimériques, ces monstres demi-hommes, ces tigres bariolés, ces soldats qui combattent et ces chasseurs qui donnent du cor? Ici on y voit une seule tête pour plusieurs corps ou un seul corps pour plusieurs têtes : là c'est un quadrupède ayant une queue de serpent et plus loin c'est un poisson avec une tête de quadrupède. Tantôt on voit un monstre qui est cheval par devant et chèvre par derrière, ou qui a la tête d'un animal à cornes et le derrière d'un cheval. Enfin le nombre de ces représentations est si grand et la diversité si charmante et si variée qu'on préfère regarder ces marbres que lire dans des manuscrits, et passer le jour à les admirer qu'à méditer la loi de Dieu. Grand Dieu ! si on n'a pas de honte de pareilles frivolités, on devrait au moins regretter ce qu'elles coûtent.

( c'était vers l'an 1100 )

Alors s'il vous plait respectez comme St Bernard le recommande la mémoire de ceux qui ont bâti de leur sueur et de leur force ce lieu...et arrêtez de défigurer Léoncel et de dénaturer la mémoire du lieu

ou désacralisez ce vestige de l'histoire !

Je vous promet des photos pour bientôt !
car bientôt ce sera pire !

 

*** Aidez nous !

Nous avons besoin de vous !
Venez et voyez ! ...et agissez ! s'il vous plait !

Faites connaître ce qui se passe içi , refusez l'injustice, le faux semblant et qui que vous soyez dénoncez vous aussi
,le vol, les exactions,les expropriations, la monopolisation et la dénaturation d'un lieu classé et entretenu aux frais du contribuable  par des personnes qui se disent religieuses....  Ne sommes nous plus dans une république laïque ?

Aidez nous à  en chasser  le gourou pervers à la dérive qui cherche à y installer sa secte... et demandez son éloignement définitif ... et les excuses publiques du diocèse !

d'avance Merci !

 

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