Début Juillet 2007 vers une Renaissance !

 

A chaque fois je je vois frère Georges je pense à Knock, de Jules Romains, à ce médecin qui asseoit tout son pouvoir sur une communauté entière à partir des peurs qu'il parvient à lui inspirer.
C'est une allégorie exemplaire d'un pouvoir totalitaire assis sur des peurs. Tous les habitants d'un canton sur lequel ce calculateur et machiavélique Knock a décidé de régner se mettent au lit, une fois qu'il les a persuadés que tout bien portant est un malade qui s'ignore, et que la santé est un état précaire qui ne présage rien de bon. Tant on peut avoir de l'ascendant sur les esprits faibles et les
âmes de même nature, en cultivant leurs craintes ou flattant leurs fantasmes ou leurs rêves intéressés

Que d'institutions, de dirigeants ( surtout actuellement), surfent sur les angoisses des hommes, et les détournent à leur profit, pour conforter leur domination !

Les Anciens disaient que c'est la crainte qui au début a fait les dieux dans le monde : Primus in orbe timor fecit deos.
On pourrait dire de ce point de vue que la divinité mandante a passé ensuite le relais à ses mandataires, et que la peur s'est transférée des premiers aux seconds.
Dès lors c'est la peur qui a fait les prêtres : Secundus in orbe timor fecit sacerdotes.
 Mais c'est bien de nous mêmes, de nos appréhensions et de nos alarmes, qu'ils tirent leur pouvoir  Nos prêtres ne sont pas ce qu'un vain peuple pense /
Notre crédulité fait toute leur science..
.
Relisez la peste de Camus

L'autorité en général est essentiellement affaire de projection mentale. Voyez par exemple les expériences de Stanley Milgram consignées dans son livre Soumission à l'autorité, et l'utilisation que Verneuil en a faite dans son film I comme lcare (1979). Tous les psychologues vous le diront : la projection que nous faisons d'abord et spontanément (du moins le pensons-nous) sur les êtres et les choses n'a rien à voir avec la perception lucide et mûrie que nous pouvons ensuite en avoir. Elle est induite en nous par l'éducation, le dressage que nous avons subi étant enfants, la force de l'habitude ensuite.

Très vite, dans le cas où la projection se nourrit de peurs, une fois le conditionnement initial intériorisé, la menace n'a plus du tout besoin d'être explicite. - Le danger en fait n'est pas dans ce phénomène lui même, qui est inévitable au moins au début de toute vie, mais dans son utilisation ou sa manipulation par ceux qui s'en emparent et s'en parent, pour maintenir toute leur vie durant leurs assujettis dans l'infantilisation.

Pour pasticher Racine:" Dans une longue enfance ils les feront vieillir..".

Pensez par exemple au chantage aux sacrements que font certains prêtres....et Georges particulièrement.
Tel divorcé remarié, que ne ferait-il pas pour ne pas être exclu de sa communauté, à quel reniement n'est-il pas prêt ! Vous en connaissez vous-même peut-être des exemples.
Quel dommage alors de voir un homme d'âge mûr se comporter encore comme un petit enfant !
Tant que les peurs primitives subsisteront dans l'adulte, il restera tout petit, mais évidemment et par voie de conséquence le pouvoir qui l'aliène en sortira grandi : la victoire du second vient de la défaite du premier.

Vous savez que l'on peut chérir son esclavage : La Boétie l'a bien montré dans son Discours de la servitude volontaire. Voyez aussi Le paysan du Danube, de La Fontaine « Rome est par nos forfaits, plus que par ses exploits /L'instrument de notre supplice... , L'esclave, hélas ! peut aimer la main qui le frappe.

C'est immémorial, toute l'histoire des hommes l'atteste : « Et le peuple amoureux du fouet abrutissant «, dit Baudelaire dans Le Voyage.
Pourquoi cela ? Soit parce que de cette main on attend gratification, car nous supposons qu'elle peut nous nourrir, comme dans Le loup et le chien de La Fontaine, soit tout simplement parce qu'on la craint : mais en fait on craint moins ce qu'elle peut réellement nous faire que ce que nous imaginons qu'elle peut nous faire. Il suffit de lire Le Château de Kafka le Château n'est arrogant et menaçant que lorsque K. en a peur.

Si au contraire ce dernier se rebiffe, relève la tête, alors le Château, le pouvoir ou l'emprise de ses fonctionnaires sur K., tout cela recule. Par nos peurs, nos projections accumulées, nous construisons notre propre cage, nous contribuons à notre aliénation. Notre prison a notre angoisse comme fondement. Épictète le disait bien : ce ne sont pas les choses qui tourmentent les hommes, mais l'idée qu'ils s'en font.

Souvenez-vous aussi du petit poème de Prévert sur les sardines

 Sardines protégées par une boîte.
Boîte protégée par une vitre.
Vitre protégée par la police.
Police protégée par la peur.
Que de protections pour de simples sardines ! -

La vierge en vitrine que vous pouvez voir dans une des absides de l'abbatiale de Léoncel est là plus qu'un symbole...mais une projection

Georges s'appuie précisément sur une présomption de supériorité liée à sa fonction, et à la transcendance de l'institution qu'il incarne ( et dont il se fou comme de son premier chicot et non sa première chique). Aussi peut-être à sa présentation et à sa position purement physiques, reflets symboliques de la position institutionnelle.
une estrade, un autel ,un lieu , une marche où il pérore...et fait le beau , une mise en scène, un théâtre propre à en imposer....tout comme l'habit monastique alors qu'il en n'est plus moine et n'en a jamais eu le moindre charisme

Que serait-il sans lui ?

 Un président de la République a bien perdu toute son aura quand on l'a découvert en pyjama sur une voie ferrée, étant inopinément tombé du train officiel : Paul Deschanel, en 1920.

Aussi ce prêtre-bidon, on le voit en contre-plongée, de façon flatteuse, embellissante ou hyperbolique. Tel toujours le prédicateur du haut de la chaire : ex cathedra. Mais on l'observe « normalement », ou alors en plongée, dans une vision rapetissante ou dépréciative, tout son discours en ramené à sa nullité: celle d'un escroc malfaisant et intéressé. Dans le film Le cercle des poètes disparus (Peter Weir, 1989), le professeur Kitting invite ses élèves à monter sur les tables, pour les accoutumer au relativisme, au perspectivisme des visions. Salutaire conseil...

Je préviens ici votre objection : c'est là assurément un conseil qu'on n'a plus besoin de donner aujourd'hui aux élèves de maints de nos collèges, qui montent tout seuls sur les tables ! Mais arrivés à un certain âge, il est temps aussi de déconstruire pareil phénomène et pareil processus, et si on veut continuer à projeter, ce qui est peut-être dans certains cas inévitable, qu'au moins on le fasse lucidement et volontairement, avec la conscience qu'on le fait.

Un psychanalyste parlerait du moi dévoré par le ça, toute la scène étant dominée par le surmoi. Mais n'oubliez pas que cette dévoration du moi peut se produire aussi quand le surmoi ou idéal du moi que l'on a intériorisé est trop fort en nous, en importance et en présence.
 Il arrive que ce qui s'oppose en apparence coopère en fait, et qui veut faire l'ange fait la bête...

Mais enfin, puisque j'ai parlé en commençant d'un « corset de peurs ,, songez que tout l'évangile à l'origine récuse la peur : « N'ayez pas peur », dit Jésus (Matthieu 14/27 et 17/7 ; Marc 6/50 ; Jean 6/20). De ce point de vue ce Jésus-là récuse une Église qui asseoit son pouvoir sur la peur, et
qui donc manifestement lui tourne le dos ou l'ignore : Léoncel en est une très belle illustration...de l'attitude déviante cléricale...

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Comme vous avez pu le constater notre pauvre soeur n'est pas encore remontée...rééducation non terminée...
Cela lui évite de voir l'ignominie qui la rend malade depuis de longues années

Ayant eu l'occasion d'assister à un office à l'abbaye de Boscodon j'ai pu admirer sur place avec  quelle  élégance on a su restaurer l'abbatiale avec quelques objets ou décoration en bois seulement ...

Pas de musique de Monoprix , de fatras de vieilleries ou de cierges rémunérateurs comme à Léoncel ...
mais une petite communauté priante de dominicains et dominicaines vivant en symbiose avec une Association motivée par autre chose que de faire des ronds de jambes ou de péter plus haut que son cul... un évêché bienveillant et éclairé...
Là toute la beauté de l'architecture cistercienne peut s'y déployer en toute simplicité et intériorité ...comme au Thoronet... ou Sénanque

deux sites à visiter

 Bienvenue à l'abbaye de Boscodon

ou Le site de l'Abbaye de Boscodon

 

A Léoncel on sait comment une association ingrate et prétentieuse, un moine pervers et intéressé, et un évêché envieux incompétent et misogyne  ont conduit au désastre actuel qui bloque toute évolution vers autre chose qu'un culte à Mamon ou à la bêtise de la culture des super -marchés...

Nous sommes désireux nous,  en association avec notre soeur une fois remise de ses ennuis de santé à remettre sur rail avec tous ceux qui le souhaitent la grande aventure de la restauration dans la mouvance de ce qui s'est fait à Boscodon et allons pour cela nous constituer en Association

Nous y attendons toutes les bonnes volontés désintéressées qui aiment le vrai et l'art roman et désirent débarrasser Léoncel de toutes les entraves et dérivent actuelles afin de tourner la page

Tous ceux qui sont intéressés et qui désirent être tenus au courant  peuvent envoyer leur nom et adresse mail à leoncel@free.fr  en précisant : "Pour le renouveau de Léoncel !"

 

*** Aidez nous !

Nous avons besoin de vous !
Venez et voyez ! ...et agissez ! s'il vous plait !

Faites connaître ce qui se passe içi , refusez l'injustice, les faux semblant et qui que vous soyez dénoncez vous aussi
,le vol, les exactions,les expropriations, la monopolisation et la dénaturation d'un lieu classé et entretenu aux frais du contribuable  par des personnes qui se disent religieuses.... 
Aidez nous à  en chasser  le "gourou pervers " qui cherche à y installer sa secte... et à poursuivre la reconstruction et la restauration de l'abbaye dans le sillage de Soeur Marie Françoise et de son oeuvre içi

d'avance Merci !

 

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